Fabricants de composants : vos fichiers CAO sont-ils facilement utilisables pour les ingénieurs et les concepteurs ?

Vous êtes fabricant de composants et vous proposez les modèles CAO de vos produits à vos clients et prospects ? C’est déjà une très bonne démarche ! Mais que savez-vous réellement de la qualité des fichiers CAO que vous générez ?

Chaque année les experts en modélisation de TraceParts analysent des centaines de milliers de fichiers STEP et constatent malheureusement que de nombreux fabricants ne choisissent pas les bonnes méthodes de modélisation pour leurs composants et se heurtent souvent à des problèmes générés par les entités surfaciques.

Pourquoi proposer ses modèles CAO sans entités surfaciques ?

Nous le verrons un peu plus bas dans cet article mais les entités surfaciques ne facilitent pas l’exploitation d’un fichier CAO dans un logiciel de conception. C’est pourquoi les ingénieurs et concepteurs préfèrent travailler avec des composants modélisés en volumique.

Nous allons voir qu’il existe trois types de modélisation 3D : la filaire, la surfacique et la volumique.

Ces modélisations permettent de visualiser efficacement la complexité d’un produit. L’utilisateur peut observer le modèle sous tous les angles, varier le type de représentation (ombrage, visualisation des arrêtes cachées).

Elles servent à la fois les intérêts des ingénieurs et du fabricant car l’ouverture du modèle permet la connexion avec des logiciels spécifiques en vue de réaliser différentes applications ou opérations tels que calculs de structures, élaboration de gammes d’usinage, programmation de machines-outils…

La modélisation filaire

C’est le premier niveau de modélisation en 3D qui s’inspire largement de la 2D mais en y ajoutant une 3^ème dimension. Elle est basée sur des sommets (points) et des arêtes (lignes).  

Ce type de modélisation permet de traiter des géométries plus complexes que le 2D mais ne comporte pas de notion de surface ou de volume.

La modélisation surfacique

La modélisation surfacique, comme son nom l’indique, prend en compte la notion de surface et permet de représenter et de manipuler facilement un produit. La modélisation surfacique est bien souvent utilisée par soucis d’esthétisme et surtout pour des produits de grande consommation. L’utilisation que l’on fera du produit a moins d’importance.

Ce premier niveau de modélisation peut traiter les parties cachées soit par facettes planes, soit par surfaces gauches :

• Par facettes planes : le modèle y est représenté par des facettes. On habille une structure filaire avec des facettes polygonales planes. Il est possible d’obtenir une visualisation correcte de l’objet en utilisant un grand nombre de facettes.

• Par surfaces gauches : cette méthode est employée quand la surface à définir est trop complexe pour être définie par des surfaces simples (planes, cylindriques, sphériques, coniques…).

La modélisation volumique

 C’est la modélisation la plus complète car elle englobe les deux précédentes (filaire et surfacique). Elle permet la représentation dans l’espace, avec la notion de matière.

     Pour créer un objet, le 3D volumique :

• Utilise des primitives volumiques : volumes simples qui sont stockés en bibliothèque, dans laquelle l’utilisateur va « piocher » selon ses besoins.

• Assemble par des contraintes : Les contraintes sont les opérations booléennes classiques : union, intersection, différence. Ils permettent de combiner les primitives pour créer des solides plus complexes.

• Les manipule par des opérateurs géométriques : Les opérateurs géométriques sont des transformations géométriques classiques. Les principales sont : translation, rotation, symétrie, homothétie…

Ce modèle apporte la connaissance de la notion de matière. Il donne une définition exacte et non ambiguë de l’objet, ce qui en fait le modèle préféré des concepteurs d’éléments de machines.

Il facilite la conception car permet de concevoir des dispositifs ou des ensembles qui peuvent être complexes. D’autres facilités de conception sont apportées par la possibilité de prendre en compte les notions de montage, d’esthétique, de faisabilité…

De plus, il améliore la visualisation de l’objet en déterminant les intersections de volumes et les perspectives (extérieures et intérieures). Les perspectives extérieures donnant des informations sur le contour apparent de l’objet, son aspect extérieur, son encombrement… Les perspectives intérieures donnant des indications sur les formes internes, les aménagements, les possibilités de montage…

Aujourd’hui de nouveaux fournisseurs de composants industriels ne s’orientent pas immédiatement vers la modélisation de leurs produits en volumique mais vont plutôt choisir la modélisation surfacique.

Or, si le but est de pouvoir rendre ses modèles disponibles aux ingénieurs et aux concepteurs, les entités surfaciques vont s’avérer gênantes pour l’utilisateur final. Les professionnels de la conception perdront alors plus de temps à enlever les entités surfaciques en trop ou gênantes depuis leur logiciel CAO alors que si vous fournissez dès le départ des modèles volumiques, vous ne rencontrerez pas ce genre de problème.

Après lecture de cet article, vous vous demandez si vos modèles CAO sont exploitables pour les ingénieurs et les concepteurs et s’ils ne contiennent pas d’entités surfaciques ?

C’est simple !  TraceParts teste vos modèles CAO ! Nous aidons les fabricants de composants industriels à analyser la qualité de leurs fichiers CAO et à résoudre leurs problèmes d’entités surfaciques et ce afin de servir aux mieux les ingénieurs et les concepteurs.